vendredi 22 novembre 2024
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Monique Olivier, complice de meurtre, face à ses juges : l’horreur dévoilée !

Le rôle de Monique Olivier, épouse de Michel Fourniret, tueur en série, sera examiné une nouvelle fois lors de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine à Nanterre. Âgée de 75 ans, elle devra répondre de complicité pour les crimes de trois jeunes filles, dont une mineure, commis entre 1988 et 2003. Ces affaires longtemps restées non résolues ont été récemment bouclées par la juge Sabine Khéris du pôle « cold cases » du tribunal de Nanterre.

D’après l’ordonnance de mise en accusation de 71 pages rendue par la juge, Monique Olivier jouait un rôle actif et dévoué auprès de son époux lors de ces crimes. Quel que soit le déroulement du procès, son sort semble déjà scellé. En effet, elle a déjà été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de vingt-huit ans de sûreté par la cour d’assises des Ardennes pour complicité de quatre meurtres avec viols. De plus, elle a été condamnée à vingt ans de réclusion criminelle pour complicité d’un autre meurtre crapuleux par la cour d’assises des Yvelines en novembre 2018.

Ainsi, Monique Olivier, qui a peu d’espoir quant à son avenir autre que de finir sa vie en prison, risque à nouveau la réclusion criminelle à perpétuité. Elle est accusée de l’enlèvement, de la séquestration suivis de la mort d’Estelle Mouzin, 9 ans, en janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle est également accusée d’avoir facilité par sa présence rassurante l’enlèvement, la séquestration, la tentative de viol suivis de la mort de Marie-Angèle Domece, 19 ans, en juillet 1988 à Auxerre. Enfin, elle est accusée d’avoir aidé dans l’enlèvement, la séquestration suivis du meurtre par strangulation de Johanna Parrish, 20 ans, retrouvée immergée dans l’Yonne en mai 1990.

La relation entre Monique Olivier et Michel Fourniret a duré seize ans. Ils se sont rencontrés en 1987, alors que Fourniret purgeait une peine de prison pour viol à Fleury-Mérogis (Essonne). Leur relation, d’abord épistolaire, est devenue physique dès la sortie de prison de Fourniret en octobre 1987. De cette date jusqu’à leur arrestation en 2003 par la police belge, ils ne se sont jamais séparés. Leur union était fondée sur un contrat simple : Fourniret, obsédé par l’idée de la virginité, avait besoin de jeunes filles, et Monique Olivier les attirait pour lui.

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