Le choix d’une fin de vie digne
En pleine réflexion sur la question de l’« aide active à mourir », Charles Biétry, ancienne figure de Canal+, s’est confié au quotidien L’Equipe sur son désir d’un suicide assisté en Suisse. Atteint de la maladie de Charcot, une maladie incurable, le journaliste sportif de 79 ans ne veut pas souffrir inutilement et préfère quitter ce monde dignement, entouré de sa famille. « Je ne veux pas être branché sur une machine pour respirer alors qu’il n’y a plus rien, plus d’avenir », avoue-t-il.
Charles Biétry estime que la France ne permet pas encore la fin de vie dans la dignité, mais il salue l’annonce d’un projet de loi sur le sujet par le président Emmanuel Macron. Il considère que le suicide assisté encadré donne « un espace de liberté à quelqu’un ». Pour cet ancien journaliste sportif, la fin de vie est un sujet important qui devrait être débattu largement.
Charles Biétry entretient son moral grâce au sport, une routine qu’il continue malgré les recommandations médicales. Il raconte également le traitement de sa maladie de Charcot et les étapes qu’il redoute le plus : la difficulté à avaler, puis l’attaque des poumons. C’est à ce moment-là qu’il souhaite mettre fin à ses jours.
Charles Biétry a marqué l’histoire du sport et des médias depuis plus d’un demi-siècle en bousculant les rapports entre foot et télévision. Il est également connu pour son scoop concernant les morts aux Jeux olympiques de Munich en 1972, lorsqu’il était journaliste pour l’Agence France-Presse.
La question de la fin de vie est un sujet sensible qui devrait être pris en compte dans toutes les réflexions politiques. Les personnes atteintes de maladie incurable devraient avoir le choix de partir dignement, entourées de leur famille et avec l’assistance d’un personnel qualifié. Il est important que la liberté de chacun dans ces moments difficiles soit respectée.
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