La médiathèque Champollion, située dans le quartier populaire des Grésilles à Dijon, a une nouvelle fois été la cible d’un incendie, le 1er mars 2025. Cet incident, qui est survenu peu après la réouverture de l’établissement, soulève des préoccupations quant à la sécurité publique et à la présence de violences dans cette zone. Le personnel municipal et les autorités locales s’engagent à mettre un terme à ces actes criminels.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit du samedi 1er mars au dimanche 2 mars, touchant environ 200 mètres carrés au premier étage de la médiathèque. Les pompiers, alertés avant 3h15, ont rapidement maîtrisé le sinistre. « Le feu est maintenant éteint et les opérations de déblaiement sont en cours », a précisé la préfecture de Côte-d’Or dans un communiqué matinal. Une enquête judiciaire a été ouverte pour établir les causes et les circonstances exactes de cet incident. Le parquet de Dijon évoque un incendie « possiblement criminel », suscitant des inquiétudes au sein de la communauté.
Ce nouvel incendie a été particulièrement déploré par la ville de Dijon, qui a souligné qu’il s’agissait du second sinistre en moins de quinze jours. « La bibliothèque Champollion a subi des dommages lors de la nuit qui a suivi sa réouverture au public, à peine deux semaines après le premier incendie », a rappelé un communiqué de la municipalité. La maire, Nathalie Koenders, a salué le dévouement du personnel municipal : « Ils ont travaillé sans relâche pour permettre la réouverture rapide de cet équipement culturel de grande qualité, déjà affecté par le précédent incident ». Elle a également dénoncé l’existence de « deux actes manifestement liés » et a promis de ne pas céder à l’intimidation ou au découragement.
Les retombées de cet incendie sont particulièrement préoccupantes, non seulement pour la médiathèque elle-même, mais aussi pour les habitants du quartier. Paul Mourier, préfet de Côte-d’Or, a tenu à rappeler l’impact de cet acte criminel, qui prive les résidents de cet équipement culturel. « Ce sinistre est d’autant plus regrettable qu’il prive les habitants d’un lieu de rencontre et de culture mais également d’un espace sécurisant », a-t-il indiqué. Il a réaffirmé sa détermination à maintenir l’ordre et à lutter contre le trafic de stupéfiants aux Grésilles, une problématique qui semble croissante avec le climat d’insécurité observé récemment.
Cet événement s’inscrit dans un contexte plus large de tensions qui affectent Dijon, avec une recrudescence d’actes criminels visant des bâtiments publics. Nathalie Koenders avait déjà exprimé son inquiétude à ce sujet après un incident survenu dans la nuit du 16 au 17 février, caractérisant la situation comme « préoccupante ».
Il est impératif que le dialogue entre la municipalité, les forces de l’ordre et la communauté soit renforcé afin d’assurer la sécurité et la pérennité de ces espaces culturels, essentiels à la vie communautaire. Cela soulève également des questions plus larges concernant la violence dans certains quartiers, la nécessité d’une réponse collective et des ressources adaptées pour prévenir de tels actes à l’avenir.
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