vendredi 22 novembre 2024
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Explosif : Nicolas Sarkozy, douze de ses proches et quelques non-lieux techniques renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour recel de détournement de fonds publics, corruption passive, financement illégal de campagne électorale et association de malfaiteurs

Nicolas Sarkozy renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l’enquête sur le financement de sa campagne électorale de 2007

Quelques mois après avoir comparu devant la cour d’appel de Paris dans le cadre du procès des écoutes, Nicolas Sarkozy pourrait à nouveau se retrouver sur le banc des prévenus, cette fois-ci au tribunal correctionnel de Paris. En effet, le Parquet national financier (PNF) vient de demander, dans son réquisitoire définitif notifié jeudi 11 mai aux parties, le renvoi de l’ancien président de la République et de douze de ses proches, dans le cadre de l’enquête sur le financement de sa campagne électorale de 2007.

Les parties ont désormais un mois pour formuler leurs observations auprès du juge d’instruction, qui décidera par la suite de suivre ou non les réquisitions du PNF. Dans un communiqué, le PNF précise qu’il souhaite que l’ancien chef de l’Etat soit jugé pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs ».

Le PNF demande également le renvoi de toutes les personnes précédemment mises en examen, sur la plupart des qualifications, « avec quelques non-lieux techniques, à la marge, et des requalifications en trafic d’influence », selon une source proche du dossier. Les charges qui pèsent sur Nicolas Sarkozy sont lourdes, puisqu’il avait été mis en examen pour « corruption », « recel de détournements de fonds publics [libyens] » et « financement illicite de campagne électorale » en mars 2018, puis pour « association de malfaiteurs » en octobre 2020.

L’enquête avait été ouverte cinq ans après la première campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2012, à la suite de la publication par Mediapart d’un document affirmant que sa campagne de 2007 avait été financée par le régime de Mouammar Kadhafi.

Mots-clés: Nicolas Sarkozy, tribunal correctionnel de Paris, Parquet national financier, campagne électorale, association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, financement illégal, corruption passive, trafic d’influence, Mediapart, Mouammar Kadhafi.

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