Le ministre de la santé délégué (qui a maintenant démissionné), Frédéric Valletoux, visitait le centre de traitement et de régulation des appels d’urgence du CHU de Bordeaux le 16 mai 2024. Alors que l’été tire à sa fin, les services d’urgence continuent à faire face à des défis majeurs, en première ligne de la pénurie de médecins aggravée pendant les vacances estivales. Les fermetures nocturnes et les week-ends, ainsi que l’engorgement des services avec des temps d’attente croissants, ont été signalés, avec des patients attendant parfois des heures sur des brancards. Dans un entretien au journal Ouest-France, Frédéric Valletoux a dressé un premier bilan de la période estivale, mentionnant qu’une cinquantaine d’hôpitaux français connaissent actuellement des tensions, alors que 650 services d’urgence sont répartis sur le territoire. Bien que la situation ait légèrement progressé par rapport à l’été précédent, selon le ministre, certains syndicats médicaux, comme l’Association des médecins urgentistes de France et le SAMU-Urgences, restent fortement critiques, soulignant la persistance des problèmes aux urgences malgré les annonces officielles rassurantes. De nombreux établissements ont dû réduire leurs horaires d’ouverture ou fermer temporairement en raison du manque de personnel médical, illustrant les défis persistants auxquels le système de santé est confronté.