Des bruits mystérieux ont été entendus sous l’eau lors des recherches du sous-marin disparu près de l’épave du Titanic. Les garde-côtes américains ont annoncé que des avions canadiens ont détecté ces bruits, ce qui a conduit à déplacer les opérations de recherche par véhicule télécommandé (ROV) dans cette zone afin d’explorer leur origine. Malheureusement, les résultats de ces recherches ont été négatifs jusqu’à présent. Cependant, d’autres signaux acoustiques ont été entendus, ce qui donne de l’espoir pour retrouver d’éventuels survivants.
Un avion P-8 canadien a rapporté avoir entendu des bruits de coups toutes les trente minutes dans cette zone. Des recherches supplémentaires ont été menées avec un sonar, confirmant la présence de ces cognements. Ces bruits ont été décrits comme des signaux acoustiques supplémentaires qui pourraient aider à orienter les moyens de surface vers le sous-marin disparu et renforcer l’espoir de retrouver des survivants. Un courriel consulté par le magazine Rolling Stone a également mentionné que des signaux ont été détectés à 2 heures du matin, heure locale, ce qui laisse entendre que l’équipage émet peut-être des signaux et est potentiellement en vie.
Lors de ces recherches, un objet rectangulaire blanc a également été repéré dans l’eau. Un navire de recherche initialement chargé d’autres missions a été détourné pour effectuer des recherches sur le retour d’information acoustique provenant de cet objet. Cela démontre l’ampleur des opérations de recherche entreprises pour retrouver l’équipage du sous-marin disparu.
L’opération de sauvetage vise à retrouver un Américain, un Français, un Britannique et deux Pakistanais qui se trouvent à bord de ce sous-marin de tourisme. Les forces armées américaines mènent les recherches, avec le soutien du Canada et de la France. Cependant, le temps presse car les garde-côtes américains ont déclaré qu’il ne restait plus que quarante heures d’air respirable à bord du sous-marin.
Parmi les personnes à bord se trouve un homme d’affaires britannique, Hamish Harding, qui avait annoncé sur Instagram sa participation à cette expédition scientifique. L’ancien plongeur français Paul-Henri Nargeolet, spécialiste de l’épave du Titanic, est également à bord, ainsi qu’un magnat pakistanais, Shahzada Dawood, et son fils. OceanGate Expeditions, l’entreprise organisatrice du voyage, a assuré mobiliser toutes les options pour ramener l’équipage en toute sécurité.
Les recherches sont menées par les garde-côtes américains et sont soutenues par les garde-côtes canadiens ainsi que par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Le président américain Joe Biden a exprimé son soutien aux recherches et a déclaré que la marine pourrait également être mobilisée si nécessaire.
Il est intéressant de noter qu’une plainte datant de 2018 a été portée à l’attention des médias. Cette plainte montre que l’ancien dirigeant de l’entreprise OceanGate Expeditions avait été licencié après avoir émis des doutes sur la sûreté du sous-marin. Selon cet ancien directeur des opérations marines, le hublot frontal du submersible n’était pas conçu pour résister à la pression à 4 000 mètres de profondeur, mais seulement à 1 300 mètres.
Cette tragédie rappelle le célèbre naufrage du Titanic en 1912, l’une des plus grandes catastrophes maritimes du XXe siècle. Malgré les avancées technologiques et les mesures de sécurité renforcées, les océans restent un milieu extrêmement dangereux. Cette expédition scientifique, combinant histoire et découverte, témoigne de l’attrait que suscite toujours le Titanic aujourd’hui.
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