samedi 22 février 2025

Scandale explosif : Bayrou et sa complice face à l’indifférence!

François Bayrou, l’actuel Premier ministre français, se trouve au cœur d’une controverse entourant des allégations graves de maltraitance au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram. Depuis deux semaines, la pression s’intensifie après que des accusations ont été portées à son encontre et à l’égard de son épouse concernant leur connaissance des violences subies par des élèves dans les années 1990. À travers des témoignages de l’ancienne enseignante Françoise Gullung, la lumière se fait sur un passé troublant qui soulève des questions sur l’éducation et la protection de l’enfance.

Lors d’une récente diffusion sur Mediapart, une ancienne professeure a révélé que François Bayrou et son épouse auraient ignoré des alertes concernant une ambiance de violence à l’intérieur de l’établissement, dénonçant un climat d’agressivité et de tensions préoccupantes. Ces révélations surviennent alors que le Premier ministre assure n’avoir jamais été averti de tels incidents. Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour le contrôle des violences dans les écoles, une réponse directe aux témoignages concordants évoquant un cadre éducatif néfaste.

Un passé troublant révélé

Françoise Gullung, qui a enseigné à Notre-Dame-de-Bétharram de 1994 à 1996, a déposé plusieurs alertes auprès des autorités, mais sans résultat. Dans ses déclarations, elle évoque avoir directement contacté François Bayrou lors d’une cérémonie, lui indiquant l’urgence de la situation. “Il m’a répondu : oui, on dramatise”, relate-t-elle, soulignant un décalage entre son inquiétude et la réponse du ministre. Cette période a été marquée par des plaintes déposées par des parents d’élèves qui tiraient la sonnette d’alarme sur des violences physiques.

Les témoignages accablants

Lors de son entretien avec Mediapart, Gullung raconte une scène marquante où elle a entendu des coups résonner dans une salle de classe. En se retournant vers Elisabeth Bayrou, enseignante à l’époque, elle espérait une réaction face à cet événement troublant. “Elle m’a simplement répondu que ces enfants n’avaient rien à en tirer,” décrit-elle. Cette remarque illustre une perception dérangeante et une indifférence potentielle aux maltraitances en cours.

Engagement politique et réponse institutionnelle

La création de la commission d’enquête parlementaire, votée à l’unanimité par les membres de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, est un pas significatif vers la clarification de la situation. La présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, a mentionné que cette enquête se concentrera sur “les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires,” tant publics que privés. Les membres de cette commission disposent d’un délai de six mois pour mener à bien leur investigation.

Réactions de la communauté éducative

Face à ces révélations, la Conférence des évêques de France (CEF) a exprimé son indignation, qualifiant ces comportements de “faits graves” qui reflètent une licence inacceptable à l’égard des élèves. Ils ont souligné l’importance de dénoncer ces dérives et de veiller à ce que les victimes soient entendues et protégées. “Ces violences font honte à l’humanité,” a déclaré la CEF, réaffirmant son engagement envers une éducation respectueuse et bienveillante.

Les récentes accusations entourant François Bayrou soulèvent non seulement des questions sur sa responsabilité personnelle, mais aussi sur le rôle des institutions éducatives dans la prévention des abus. Il est impératif que la transparence soit établie et que des mesures concrètes soient mises en place pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans tous les établissements scolaires.

Mots-clés: François Bayrou, Notre-Dame-de-Bétharram, maltraitance, commission d’enquête, violences scolaires, témoignages

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