Accord politique pour le futur statut de la Nouvelle-Calédonie : vers un consensus ou un passage en force de l’État ?
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, se rendra à Nouméa les 24 et 25 novembre pour discuter de l’accord politique sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie. L’objectif est de parvenir à un accord avant Noël qui ne remettra pas en cause l’accord de 1998 et ses avancées vers la reconnaissance du peuple kanak. Les discussions ont commencé début septembre avec un document soumis par Gérald Darmanin, qui a depuis été amendé. L’Union calédonienne (UC) refuse de négocier à trois avec l’État et les loyalistes, mais les discussions se poursuivent. L’État souhaite que la Nouvelle-Calédonie conserve un titre propre dans la Constitution et réforme les institutions locales pour éviter les doublons de compétences. L’aile radicale des non-indépendantistes souhaite revenir sur l’accord de Nouméa de 1998 et inscrire le nouveau projet dans la Constitution sous le titre d’un « statut définitif » dans la France. Les Loyalistes veulent rendre certaines compétences à l’État, notamment en matière de droit civil, et ouvrir le droit de vote à toute personne résidant sur le territoire depuis cinq ans.
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