Conférence de presse du Nouveau Front populaire à Paris, le 14 juin 2024 – Un rassemblement historique des gauches
Quatre jours de négociations intenses ont abouti à un accord historique entre le Parti socialiste (PS), Europe Écologie-Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF) et Place publique (PP). Réunis à la Maison de la chimie à Paris, ces partis ont dévoilé le « contrat de législature » du Nouveau Front populaire, un programme ambitieux visant à unir les forces de la gauche pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Cependant, cette union a été entachée par des différences importantes au sein de LFI.
LFI a suscité des tensions en dévoilant ses 230 candidats investis, parmi lesquels figure l’ex-député du Nord Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales fin 2022. Certains ténors du mouvement, tels que Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Alexis Corbière, n’ont pas été retenus, ce qui a suscité des critiques internes. Malgré les dissensions, l’alliance a reçu le soutien de personnalités telles que l’ancien président François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo, qui étaient jusqu’alors réticents à coopérer avec les « insoumis ».
Lors de la présentation du programme, les représentants des différents partis se sont affichés ensemble, marquant ainsi leur engagement commun. Plusieurs priorités ont été soulignées, notamment le blocage des prix sur l’alimentation et l’énergie, ainsi qu’une politique étrangère axée sur la paix, en soutenant l’Ukraine et en appelant à un cessez-le-feu immédiat face aux violences à Gaza.
Cette alliance inédite, symbolisée par la diversité de ses participants venus de la société civile, incarne un nouveau chapitre pour la gauche française. Avec des objectifs clairs et une volonté d’action, le Nouveau Front populaire se positionne comme une force politique majeure en vue des prochaines échéances électorales.
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