Gabriel Attal, ancien Premier Ministre, a évoqué lors de la clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 une idée novatrice pour rapprocher les Français de l’impôt. Il propose la mise en place d’un « impôt participatif » qui offrirait à chaque contribuable la possibilité de choisir l’affectation d’une partie de ses impôts versés à l’État. Cette proposition, incluse dans un pacte d’action pour les Français, vise à favoriser des compromis législatifs et à surmonter les tensions politiques actuelles. En proposant cette mesure, Gabriel Attal renouvelle un projet ancien, inspiré par l’idée de l’impôt volontaire, soutenue par certains libéraux pour qui le paiement des impôts pourrait être assimilé à un acte de don. Cette vision s’inscrit dans une volonté plus large de repenser l’éthique fiscale pour impliquer les citoyens dans le processus de décision quant à l’utilisation de leurs fonds. Le concept n’est pas inconnu, comme en Italie avec le système du « 8 pour mille » où chaque contribuable peut affecter une partie de son impôt à des causes sociales, religieuses ou humanitaires. Cette approche soulève des questions sur la démocratisation de la fiscalité et l’implication des citoyens dans la gestion des ressources publiques.