Alors que les élections présidentielles de 2027 approchent à grands pas, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, souligne l’importance d’une stratégie unifiée au sein de son parti, Renaissance. Lors d’une interview sur BFM-TV le 8 février, il a averti que la division des candidats pourrait profiter au Rassemblement national, notamment face à des adversaires tels que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Pour éviter une telle situation, il confirme la nécessité d’un processus de sélection pour choisir le candidat unique qui représentera leur mouvement.
En évoquant le futur scrutin, Darmanin a déclaré que le projet à défendre doit être au cœur des préoccupations. Il a insisté sur le fait qu’un candidat unique est essentiel, afin d’éviter une dispersion des voix : « Si jamais personne ne se dégage – c’est ma volonté que quelqu’un se dégage – il faudra bien un processus de sélection »
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L’urgence de l’unité face à l’ennemi commun
Le ministre a mis en lumière le risque d’une opposition fragmentée. Selon lui, une multitude de candidats pourrait mener à une victoire de Marine Le Pen en cas de confrontation au second tour. « Sinon, on va avoir Mme Le Pen contre M. Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle et ce sera Mme Le Pen qui gagnera »
, a-t-il prévenu. Pour lui, cela illustre la nécessité de réfléchir dès à présent à la manière dont ils choisiront leur candidat, en évoquant même la possibilité d’organiser des primaires.
Un parti à l’épreuve de l’union
Darmanin a également souligné les défis que rencontre son parti pour atteindre l’unification. Le politique a remarqué que Renaissance est « encore loin de l’union », particulièrement face à des propositions controversées comme celle de réviser le droit du sol, qui a suscité des réactions divergentes au sein même du mouvement. « Quand on voit les réactions sur le droit du sol, parfois d’excommunication, on dit : “Tiens, on n’est pas encore prêt à rassembler 25 % de Français aux élections au premier tour” »
, a-t-il ajouté, qualifiant cette situation de « maladie infantile » à corriger.
Les primaires comme solution potentielle
La mise en place de primaires pourrait donc être envisagée comme un moyen d’éviter la fragmentation et d’opter pour un seul représentant capable de rassembler l’électorat. Ainsi, le ministre appelle à un processus de réflexion collective pour choisir le meilleur candidat. « On devrait être capable de se dire quel est le meilleur d’entre nous »
, a déclaré Darmanin, insistant sur l’importance de la cohésion pour la lutte politique qui s’annonce.
Le projet au cœur de la campagne
Enfin, Gérald Darmanin a fait valoir que pour gagner la confiance des électeurs, « l’important, c’est le projet, pour quoi faire ». Le défi consistera donc à définir un programme suffisamment clair et attractif pour fédérer les membres du parti autour d’une analyse solide des enjeux à venir. La capacité à surmonter les dissensions internes sera déterminante dans le contexte hautement compétitif des élections à venir.
Avec une échéance électorale qui approche rapidement, l’heure est à l’introspection et à la préparation pour le ministre Darmanin et son équipe. Il est impératif d’intégrer les réflexions autour des processus de sélection et de compréhension des attentes des électeurs, tout en construisant une assise politique solide qui puisse attirer un électorat diversifié.
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