« Je n’ai pas trouvé cela très élégant », a commenté ce dernier.
Au lendemain de sa démission de ses fonctions de numéro deux du parti Les Républicains (LR), Aurélien Pradié a tenu à réaffirmer son engagement envers sa famille politique. Dans un communiqué publié dimanche 19 février, il a dénoncé la décision qui lui a été imposée par le président de LR, Eric Ciotti, comme étant « contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous nos adhérents ».
M. Pradié avait exprimé à plusieurs reprises des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites, menaçant de ne pas voter la réforme en examen à l’Assemblée. Le député du Lot s’est alors montré très critique à l’égard du gouvernement et de sa propre famille politique, dénonçant « des négociations d’arrière-cuisine politique » et assurant que « la droite ne doit pas devenir la béquille conciliante de la macronie ».
Le député du Lot a ainsi revendiqué « sa liberté de conviction », préférant se désolidariser de son parti plutôt que de renoncer à ses convictions. Il a aussi rappelé que vendredi, il avait réussi à rassembler « toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière [sa] position ».
Malgré ce succès, le président de LR Eric Ciotti a estimé que les « prises de positions répétées » de M. Pradié n’étaient « plus conformes avec les valeurs de cohérence, d’unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine ». L’eurodéputée Agnès Evren a aussi exprimé son désaccord, déclarant à l’Agence France-Presse (AFP) qu’« on ne pouvait pas continuer avec ce spectacle déplorable où des députés clowns ne cherchent qu’à faire des coups sans jamais travailler sur le fond ».
Ainsi, malgré son engagement et sa volonté de défendre ses convictions, Aurélien Pradié s’est vu contraint de démissionner de ses fonctions de numéro deux du parti Les Républicains (LR). Cependant, le député du Lot a clairement indiqué qu’il resterait « toujours fidèle à [sa] famille politique » et a appelé à « la force, à la justice et au respect » face au gouvernement.
Mots-Clés: Aurélien Pradié, Eric Ciotti, Olivier Marleix, Les Républicains, Réforme des Retraites, Paris, France.