L’article a pour objectif de présenter les conclusions du rapport du comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport, présidé par Marie-George Buffet et Stéphane Diagana. Le comité a été créé à la demande de la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et a formulé trente-sept propositions pour renforcer l’éthique dans le sport.
Dans un entretien au Monde, Marie-George Buffet dresse un état des lieux sans concession du sport français. Elle souligne que le terme qui est revenu le plus souvent lors des auditions menées par le comité est celui de « fragilité ». Les acteurs du sport français ressentent un malaise et ont du mal à répondre aux attentes. La financiarisation, l’instrumentalisation politique et géopolitique, ainsi que les évolutions de la société sont autant de facteurs qui fragilisent le sport.
Marie-George Buffet pointe également du doigt la culture de l’entre-soi qui règne dans le monde du sport et qui freine sa capacité à répondre aux enjeux actuels. Pour y remédier, le comité propose des mesures telles que la limitation des mandats, la limitation du cumul, l’association des clubs aux élections et aux assemblées générales, ainsi que la parité stricte et la proportionnelle dans les exécutifs fédéraux.
En somme, le sport français doit faire face à de nombreux défis et a besoin d’un renouvellement profond pour relever ces défis. Les propositions du comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport visent à améliorer la gouvernance et à favoriser l’ouverture et la transparence dans le sport français.
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