Le nageur chinois Wang Shun a été le centre d’une controverse pendant le 400 m quatre nages des Jeux asiatiques de Hangzhou (Chine) le 26 septembre 2023. Une enquête récente menée par le New York Times et le groupe télévisuel allemand ARD a révélé que vingt-trois nageurs chinois, parmi les meilleurs, ont été contrôlés positifs au trimétazidine lors d’une compétition à Shijiazhuang (Chine) en janvier 2021. Cette substance, interdite depuis 2014, aurait amélioré la circulation sanguine. Malgré les analyses, aucun des nageurs n’a été suspendu provisoirement, et treize d’entre eux ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo 2021.
Parmi les nageurs impliqués figurent Wang Shun et Yang Junxuan, tous deux médaillés à Tokyo. Malgré des explications sur une possible contamination alimentaire avancée par les autorités chinoises, le scandale du dopage divise les opinions. L’Agence mondiale antidopage (AMA) et la Fédération internationale de natation ont décidé de ne pas sanctionner les nageurs chinois. Cependant, l’ITA a exprimé son scepticisme et l’Usada n’a pas hésité à qualifier ces révélations de « coup de couteau dans le dos de tous les athlètes propres ». Une enquête des autorités américaines pourrait potentiellement ouvrir un nouveau chapitre dans cette affaire, en mettant en lumière des pratiques de corruption liées au dopage dans les compétitions sportives internationales.