Les rénovations urbaines changent le visage de Saint-Denis en prévision des Jeux olympiques de Paris 2024. Dans le quartier Pleyel-Confluence, une nouvelle zone résidentielle accueillera une partie du village des athlètes, rassemblant 14 500 athlètes et 9 000 para-athlètes cet été. La transformation est en cours, avec des plans pour 2200 nouveaux logements après les Jeux, suscitant des inquiétudes concernant la gentrification.
Les travaux actuels incluent le démontage des cloisons des chambres et la rénovation des espaces, avec des prix moyens de 7000 euros le mètre carré, plus élevés que la norme locale. Les Dionysiens expriment leurs préoccupations quant à l’impact sur les prix de l’immobilier et la composition sociale de leur ville. La municipalité se veut rassurante, affirmant viser une ville équilibrée et durable sans gentrification.
Les transformations vont au-delà du village olympique, avec la réhabilitation de bâtiments industriels en infrastructures modernes. Les réactions des habitants sont mitigées, certains appréciant les nouvelles possibilités offertes, tandis que d’autres craignent les effets négatifs sur la communauté locale. Les agences immobilières notent l’arrivée d’acheteurs plus aisés, impactant les prix du marché.
Les dispositifs d’accompagnement sont mis en place pour prévenir l’exclusion des populations modestes. Les nouvelles lignes de transport du Grand Paris Express sont également identifiées comme un facteur de gentrification potentiel. La gare Saint-Denis-Pleyel, un important hub de transport à venir, symbolise la transformation en cours de la ville, sous l’observation attentive de ses habitants.
Le processus de changement en cours à Saint-Denis est suivi de près, avec un regard critique sur les impacts socio-économiques des aménagements liés aux Jeux olympiques. La collaboration entre les jeunes journalistes locaux et le journal Le Monde offre un regard unique sur cette période de transition.
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