Le rêve de médailles pour l’équipe de France de ski alpin s’est évanoui lors des championnats du monde de Saalbach, en Autriche, le 16 février 2025. Clément Noël, champion olympique en titre, devait porter les espoirs de la délégation française. Bien qu’il ait réalisé une première manche spectaculaire, sa chute lors du second passage a symbolisé la fin des espoirs français. Pour la première fois depuis 2005, la France termine ces championnats sans le moindre podium, une situation préoccupante à peine un an des prochains Jeux olympiques d’hiver.
Ce dernier jour des championnats a montré la dure réalité pour le ski alpin français. Clément Noël, pilier de l’équipe, était considéré comme celui qui pourrait redresser la barre après une première manche prometteuse où il a décroché la première place. Hélas, lors de son deuxième parcours, il a enfourché, laissant filer toutes les chances de médailles pour la France. Le directeur du ski alpin français, David Chastan, ne cachait pas sa désillusion au micro d’Eurosport : « Le bilan, c’est qu’il n’y a pas de résultat et on perd notre plus grande chance de médaille aujourd’hui »
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Un bilan amer sur fond d’absence
L’absence de plusieurs têtes d’affiche dans l’équipe a accentué les difficultés. Alexis Pinturault, triple champion du monde, n’a pas pu participer après s’être blessé lors d’une compétition à Kitzbühel, laissant un vide béant. Par ailleurs, Cyprien Sarrazin, également crucial, n’a pas pu contribuer en raison d’une chute sérieuse à Bormio. Ces déboires ont pesé lourd sur les épaules de Clément Noël, qui espérait briser la malédiction de ses performances en championnats du monde, lui qui n’a jamais réussi à grimper sur le podium lors de ses précédentes participations.
Face à cette pression, Noël a partagé son ressenti : « C’est frustrant. Les championnats du monde ne m’ont jamais trop réussi. Ça fait mal, c’est dur, on n’a pas été suffisamment bons ». Cette déclaration résonne non seulement comme un constat personnel, mais aussi comme un reflet des attentes écrasantes placées sur lui et sur l’équipe tout entière.
Une préparation déjà orientée vers les Jeux olympiques
À moins d’un an des Jeux Olympiques d’hiver qui se dérouleront à Milan et Cortina d’Ampezzo, l’heure est à la réflexion pour la fédération française de ski. La performance décevante de Saalbach représente un fort appel à l’éveil pour les athlètes. Les préparatifs devront être intensifiés et redoublés pour éviter des résultats similaires lors des prochaines échéances. Les JO de 2026 doivent être dans le viseur afin de redorer le blason du ski français et de reconquérir l’affection des supporters.
Des défis à surmonter pour l’avenir
Le chemin à parcourir est donc semé d'embûches. La concurrence est de plus en plus féroce, et les espoirs reposent sur l’émergence de futurs talents, ainsi que sur la résilience des athlètes expérimentés qui devront retourner sur les pistes avec la conviction de surmonter les difficultés. Les attentes envers Clément Noël et ses compatriotes devront s’accompagner d’une approche réaliste pour assurer que ces événements inattendus ne se reproduisent plus dans un avenir proche.
Ainsi, le ski alpin français doit impérativement tirer des leçons de cet épisode douloureux, pour transformer la frustration actuelle en détermination et collecter les médailles tant convoitées lors des prochains compétitions internationales.
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