La Fédération française de football (FFF) envisage de sortir du contrat qui la lie au consortium du Stade de France, qui court jusqu’en 2024, pour organiser au moins quatre rencontres de l’équipe de France masculine par an pour un coût total de location d’environ 8 millions d’euros. Le président par intérim de la FFF, Philippe Diallo, estime que le contrat est extrêmement défavorable et que la fédération est pénalisée par les conditions contractuelles qui lui sont faites. L’Etat a lancé deux appels d’offres pour la vente et la concession de l’enceinte de Seine-Saint-Denis dont la remise des « plis » aura lieu le 27 avril à 12 heures pour une attribution probable en 2025. Si le PSG s’est positionné comme un potentiel acquéreur du stade, le Stade de France vaudrait entre 400 millions et 600 millions d’euros selon une source proche du dossier.
Philippe Diallo attend de voir les cahiers des charges pour déterminer la manière dont la FFF s’inscrira dans ces projets d’appels d’offres. Le président par intérim estime qu’il n’y a pas de solution viable sans que les deux grandes fédérations de football et de rugby ne s’inscrivent d’une manière ou d’une autre dans ces projets. Quant à la possibilité qu’il reste à la tête de la FFF au-delà de sa période d’intérim, il fera un tour de table en juin lors de l’assemblée générale pour voir celui ou celle qui paraît le plus apte à finir le mandat qui court jusqu’à la fin de 2024.
La FFF a besoin de retrouver de l’apaisement, mais Philippe Diallo défend néanmoins le maintien du comité exécutif qui avait été élu précédemment avec Noël Le Graët à sa tête, arguant que les membres ont été élus avec près de 73% des voix en 2021 et que le départ de Noël Le Graët ne remet pas en cause la légitimité globale de la fédération.
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