Près de Saint-Denis de La Réunion, une catastrophe naturelle a frappé l’île le 2 mars 2025, occasionnant des pertes humaines et matérielles considérables. Le cyclone Garance, avec des vents dépassant les 200 kilomètres par heure et des pluies diluviennes, a causé la mort de cinq personnes et blessé six autres, dont trois grièvement. Face à cette situation alarmante, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, s’est rendu sur place pour évaluer les besoins urgents des habitants.
Manuel Valls a effectivement signalé l’importance d’agir promptement, déclarant que sa mission consistait « à répondre rapidement aux attentes des habitants de La Réunion ». Lors de sa visite, il a indiqué que la priorité était de rétablir les services essentiels tels que l’eau et l’électricité, ainsi que les communications et les infrastructures routières. Il a également mentionné la nécessité d’une estimation totale des coûts engendrés par cette catastrophe.
Lundi matin, le ministre a pris contact avec les forces de l’ordre et les services de l’État pour faire un état des lieux des dégâts. Le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly, a partagé son inquiétude, soulignant que « le bilan est lourd » et que de nombreuses personnes avaient tout perdu. Il a révélé que la commune, déjà défavorisée, comptait 3 500 abonnés toujours privés d’eau. « Cela crée des tensions dans les quartiers et les habitants s’impatientent. Le retour des réseaux de télécommunications est également une demande pressante », a-t-il ajouté.
Les conséquences du cyclone sont dévastatrices : presque toutes les maisons de Saint-Benoît, qui compte 38 000 habitants, ont été endommagées, avec près d’un millier de toitures arrachées. De plus, le maire a signalé que « trois à cinq écoles primaires ont été complètement détruites et ne pourront pas rouvrir ». Selon ses estimations, il faudra au moins 15 millions d’euros pour restaurer les infrastructures communales, des dégâts qui nécessiteront des mois de travaux.
Le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a précisé que les experts en assurance évaluent les pertes à plus de 150 millions d’euros. En matière de dommages, le préfet a mis en avant l’agriculture, un secteur particulièrement touché, en précisant que les dégâts pourraient atteindre 100 millions d’euros, bien plus que les 50 millions d’euros subis lors du passage du cyclone Belal en janvier 2024.
L’importance d’un soutien gouvernemental dans les mois à venir ne saurait être sous-estimée. Les plans de reconstruction s’annoncent longs et complexes, et l’urgence d’une réponse coordonnée est primordiale pour soulager les souffrances des sinistrés.
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