Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a exprimé son indignation dans un courrier adressé au régulateur de l’audiovisuel, Arcom, concernant l’organisation d’un débat sur France 2 le 23 mai entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, à moins de trois semaines des élections européennes. Faure a qualifié cette situation de « problème démocratique fondamental », soulignant que la confrontation entre la droite et l’extrême droite ne reflète pas la diversité politique du pays, en excluant les partis de gauche. Il a demandé à l’Arcom d’intervenir pour garantir le respect du pluralisme politique et assurer la sincérité du scrutin à venir.
Faure a critiqué le fait que le premier ministre, Gabriel Attal, ne soit pas candidat aux élections européennes et qu’il remplace la tête de liste de Renaissance, Valérie Hayer, dans le débat contre le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. Il a souligné le non-respect de l’égalité de traitement et du pluralisme politique, mettant en avant le problème démocratique posé par cette situation. Faure a également souligné l’importance de l’égalité de traitement des partis politiques, se référant à l’annulation d’un débat en Italie pour les mêmes raisons.
La demande d’Olivier Faure à l’Arcom vise à garantir une expression pluraliste du débat politique en vue des élections européennes et à assurer la sincérité du scrutin du 9 juin prochain. Il met en avant l’exemple de l’Italie où le régulateur a rappelé l’importance de l’égalité de traitement entre les différents partis.