Wopke Hoekstra va passer son grand oral avec Ursula von der Leyen. Mardi 29 août, l’actuel ministre des affaires étrangères néerlandais et commissaire désigné par les Pays-Bas pour suppléer le départ de Frans Timmermans, l’ancien vice-président de l’exécutif communautaire, a rendez-vous avec la présidente de la Commission pour évoquer son futur portefeuille.
L’article parle de la rencontre entre Wopke Hoekstra, ministre des affaires étrangères des Pays-Bas, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Cette rencontre a pour but de discuter du futur portefeuille de Hoekstra au sein de la Commission.
Hoekstra devrait normalement hériter du portefeuille de l’action climatique, précédemment occupé par M. Timmermans. Cependant, il ne devrait pas obtenir la vice-présidence en charge du Pacte vert, qui a été attribuée à Maros Sefcovic, commissaire européen slovaque. Il se peut que von der Leyen propose un autre portefeuille à Hoekstra, ce qui nécessiterait une réorganisation plus importante de l’exécutif.
Cette nomination a suscité de vives réactions, tant aux Pays-Bas qu’au niveau européen. Certains membres du Parti des réformateurs, deuxième formation du cabinet démissionnaire, espéraient que l’un des leurs succède à Timmermans. Cependant, la forte insistance de von der Leyen a joué un rôle dans la nomination de Hoekstra, qui est membre du Parti populaire européen (PPE), le même que celui de la présidente de la Commission.
Le groupe PPE a toutefois été critiqué récemment pour ses blocages au Parlement européen concernant les textes du Pacte vert. Ce groupe tente de s’opposer à la loi sur la restauration de la nature et essaie également d’affaiblir la future législation sur l’usage de pesticides. Ces blocages vont à l’encontre des objectifs du Pacte vert, qui vise à faire de l’Europe un continent neutre en carbone d’ici 2050.
Si Hoekstra est approuvé par le Parlement et le Conseil, il représentera l’Union européenne à la prochaine conférence des parties sur les changements climatiques à Dubaï en novembre. Il devra également définir les ambitions climatiques européennes pour l’horizon 2040 au début de 2024. Il s’agit d’une tâche difficile pour un responsable qui critiquait auparavant les « dogmes » et les « partis pris idéologiques » de la gauche écologiste néerlandaise.
Les premières réactions au Parlement européen ont été sévères à l’égard de Hoekstra, notamment de la part du groupe social-démocrate (S&D). Ce groupe rappelle les déclarations controversées de Hoekstra lors de la crise du Covid-19, lorsqu’il était ministre des finances et qu’il était surnommé « M. Non ».
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