vendredi 22 novembre 2024
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BFM-TV licencie Rachid M’Barki pour ingérence étrangère

BFM-TV a licencié jeudi 23 février son journaliste Rachid M’Barki, à l’issue d’un audit mené suite à des soupçons d’ingérence dans son travail. La chaîne d’information française a par ailleurs porté plainte contre X, selon un courriel interne dont a eu connaissance l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information de Télérama.

Cette décision fait suite à des révélations de presse, dont l’enquête « Story Killers » conduite en partie par des journalistes du Monde, qui ont mis en lumière des soupçons de diffusion, à plusieurs reprises durant l’année écoulée, de sujets non validés par la rédaction en chef de la chaîne, possiblement pour le compte de gouvernements étrangers.

Cet audit, qui a duré plusieurs semaines, a été mené par la direction de BFM-TV avec l’aide d’un cabinet d’experts extérieur. Les conclusions de cette enquête interne, qui n’ont pas été divulguées, ont donc conduit à la mise à pied de Rachid M’Barki.

« Nous avons été contraints de prendre la décision de licencier Rachid M’Barki », a déclaré le PDG de BFM-TV, Jérôme Foucaud, dans le courriel interne. « Nous nous devons d’être intransigeants quant à l’intégrité et à l’indépendance de nos journalistes », a-t-il ajouté.

Ce licenciement marque une étape importante pour BFM-TV, qui a toujours mis en avant la qualité et l’indépendance de ses journalistes. La chaîne a déjà été à plusieurs reprises mise en cause pour des dérives sur le plan de l’éthique et de la déontologie, notamment lors de la diffusion de reportages controversés sur la Turquie et la Syrie.

Ce licenciement intervient également dans un contexte international très tendu, où la liberté des médias est régulièrement mise à mal par des régimes autocratiques et des gouvernements qui tentent d’influencer le travail des journalistes.

BFM-TV a donc pris des mesures pour s’assurer que l’intégrité de ses journalistes soit respectée et que leurs travaux ne soient pas influencés par des acteurs extérieurs.

Cette décision, bien que dure, est un signal fort envoyé à la profession et à tous les journalistes qui travaillent pour la chaîne. Elle rappelle que la liberté et l’indépendance des médias sont des valeurs fondamentales à préserver et à protéger.

Mots-Clés: Rachid M’Barki, BFM-TV, Story Killers, Le Monde, Turquie, Syrie, liberté des médias, indépendance des médias.

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