Le Conseil de sécurité de l’ONU envisage une résolution humanitaire
Les semaines passent et l’isolement des États-Unis aux côtés d’Israël s’intensifie. Les récentes négociations laborieuses au Conseil de sécurité de l’ONU pour parvenir à une résolution humanitaire en témoignent. Un vote sur un projet de résolution largement édulcoré pourrait avoir lieu vendredi 22 décembre, sans pour autant appeler directement à une suspension des hostilités. En dépit de cette situation, le bilan de la guerre à Gaza dépasse les 20 000 morts, laissant 80% des habitants dans une posture traumatique avec l’évacuation de leur domicile. La situation humanitaire est si préoccupante que plus de 570 000 personnes sont désormais considérées comme étant en situation de famine, selon les Nations unies.
L’expert au centre de réflexion Carnegie Endowment for International Peace, à Washington, Aaron David Miller, un ancien diplomate américain au Proche-Orient, a partagé son point de vue sur ces événements. Il a notamment souligné le soutien inconditionnel des États-Unis envers Israël, relevant qu’aucun résultat à New York ne pourrait rétablir l’équilibre du conflit entre Israël et le Hamas ou changer l’afflux de l’aide humanitaire.
Ainsi, même en cas de vote favorable à la résolution, ce ne serait pas suffisant pour contraindre les Israéliens à intensifier l’aide humanitaire. En effet, ce qui entre et sort de Gaza dépend principalement d’Israël, de l’Égypte et du Hamas, sous la coordination des organisations internationales.
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