Un journaliste de l’Agence France-Presse a rapporté le sauvetage de soixante-neuf réfugiés rohingyas en mer le 21 mars, après le naufrage de leur embarcation au large de la région d’Aceh, en Indonésie. Les survivants, composés d’hommes, de femmes et d’enfants, ont été retrouvés accrochés à la coque d’un bateau renversé, à environ 30 kilomètres des côtes. Bien que six d’entre eux aient été secourus par des pêcheurs dès le jour précédent, un rescapé estime que près de 150 personnes se trouvaient à bord.
Ces réfugiés, fuyant la persécution en Birmanie, ont quitté les camps au Bangladesh depuis novembre pour rejoindre la province d’Aceh. Cette région de l’Indonésie est devenue une destination pour les Rohingya cherchant refuge, mais leur voyage en mer reste dangereux. Chaque année, des milliers de membres de cette minorité musulmane prennent le risque de traversées périlleuses pour atteindre l’Indonésie ou la Malaisie.
Depuis la mi-novembre, plus de 1 700 Rohingya sont arrivés en Indonésie, marquant le plus important mouvement de migration vers l’archipel depuis 2015, d’après les données des Nations unies. Ces événements soulignent les défis auxquels sont confrontés les réfugiés en quête de sécurité et de protection internationale. Le sauvetage en mer reste une opération cruciale pour préserver la vie des personnes en danger, notamment celles qui fuient des situations de persécution et de violence dans leur pays d’origine.