Un séisme de magnitude 6,5 a frappé l’Afghanistan le mardi 21 mars, à 21 h 17 heure locale, causant des pertes humaines et des dégâts matériels. Selon l’Institut sismologique américain USGS, l’épicentre du tremblement de terre a été localisé près de la ville de Jorm, à la frontière avec le Pakistan et le Tadjikistan, et à une profondeur de 187 km. Les secousses ont été ressenties jusqu’à New Delhi, en Inde, témoignant ainsi de la puissance du séisme. Malgré sa magnitude, la région a évité des pertes humaines massives. En Afghanistan, les autorités ont recensé trois morts et 44 blessés. Cependant, les liaisons téléphoniques et internet ont été coupées dans les régions reculées du pays pauvre et largement rural.
En 2022, l’Afghanistan avait déjà été touché par un tremblement de terre de magnitude 5,9 qui a coûté la vie à plus de mille personnes et a laissé des dizaines de milliers de personnes sans abri. Cette nouvelle catastrophe naturelle rappelle donc la vulnérabilité de l’Afghanistan et son besoin d’aide internationale. De nombreuses familles afghanes étaient sorties pour célébrer Nowruz, le Nouvel An perse, lorsque les secousses se sont fait ressentir. « C’était terrifiant. Je n’avais jamais vu une telle secousse de ma vie », témoigne une habitante de la capitale afghane.
Au Pakistan, les autorités ont annoncé la mort de neuf personnes dans le tremblement de terre, dont deux femmes et deux enfants. Les habitants de la province de Khyber Paktuhkhwa, au nord-ouest de la capitale, ont aussi paniqué, craignant des dégâts importants en raison de l’intensité du séisme. Toutefois, les dégâts ont été minimes, a rassuré Bilal Faizi, porte-parole du service d’urgence pakistanais Rescue 1122 dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.
Le séisme s’est produit dans la région montagneuse de l’Hindu Kush, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, ce qui explique sa puissance. Des milliers de personnes ont passé la nuit en plein air, terrifiés par les secousses. Ces derniers mois, des tremblements de terre ont frappé la Turquie et la Syrie, causant la mort de plus de 55 000 personnes. Les conséquences de ces catastrophes naturelles sont souvent dramatiques, rappelant ainsi la nécessité de renforcer la préparation et la résilience des populations face à de tels événements.
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