Les forces américaines ont mené des frappes aériennes de précision dans l’est de la Syrie, en réponse à une attaque de drone qui a coûté la vie à un sous-traitant américain et blessé six autres personnes, dont cinq soldats et un autre sous-traitant américains. Cette attaque a ciblé une installation de maintenance d’une base à Hasakah, dans le nord-est de la Syrie, et les services de renseignement américains la considèrent d’origine iranienne. Les frappes aériennes ont été menées dans l’est de la Syrie contre des installations utilisées par des groupes affiliés aux gardiens de la révolution iraniens.
Les troupes américaines sont en Syrie dans le cadre de la coalition qui lutte contre les restes du groupe Etat islamique (EI) et sont fréquemment ciblées lors d’attaques menées par des milices. Les forces démocratiques syriennes (FDS), l’armée de facto des Kurdes dans la région, soutenues par les troupes américaines, ont mené la bataille qui a délogé l’EI des derniers territoires qu’il contrôlait en Syrie en 2019.
Le président américain, Joe Biden, a déclaré que les États-Unis défendraient leurs citoyens et riposteraient toujours au moment et à l’endroit de leur choix. En août 2022, il avait déjà ordonné des frappes de représailles similaires dans la province syrienne de Deir Ezzor, riche en pétrole, après l’attaque d’un avant-poste de la coalition par plusieurs drones qui n’avait pas fait de victime.
L’Iran affirme avoir envoyé ses forces en Syrie à la demande de Damas, uniquement en qualité de conseillers militaires. Les gardiens de la révolution islamique, bras idéologique de l’armée iranienne, sont qualifiés de groupe terroriste par Washington.
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