Des membres de la communauté hindoue au Bangladesh ont exprimé leur colère contre les actes de violence envers les minorités dans le pays. Cela s’est manifesté par une manifestation à Dacca le 9 août 2024.
Dans la nuit du 5 août à minuit, un groupe d’hommes a fait irruption chez les Chakraborty, une famille hindoue vivant dans le district de Bagerhat, au sud du pays. La fille cadette, Priyonti, âgée de 21 ans, a réussi à se cacher tandis que son père était violemment attaqué et tué. Sa mère et sa sœur ont également été blessées. Priyonti pense que l’attaque était motivée par la volonté des assaillants de s’emparer de leurs terres après le départ précipité de l’ancienne première ministre. Malgré le drame, la famille a laissé la scène du crime intacte pour permettre aux autorités de mener une enquête approfondie.
Par la suite, des manifestations ont eu lieu à Dacca, où des centaines de personnes se sont rassemblées pour exiger des actions concrètes du nouveau gouvernement intérimaire. Les violences contre les minorités, y compris des attaques contre des maisons, des commerces et des temples hindous, se sont multipliées dans tout le pays, provoquant l’indignation et la peur au sein de la communauté. Au total, trois personnes ont perdu la vie dans des incidents violents depuis le début du mois d’août.
En résumé, la communauté hindoue du Bangladesh fait face à une vague de violence inquiétante, entraînant des pertes humaines et matérielles. Les autorités doivent agir rapidement pour protéger les minorités et assurer la sécurité de tous. La mobilisation populaire et les appels à l’action sont devenus des moyens essentiels pour contrer cette montée inacceptable de l’intolérance et de la violence.
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