Le bâtiment de l’hôpital Al-Salam à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, est maintenant en ruines après le retrait des troupes israéliennes le 7 avril 2024. Une question se pose : quand une guerre perd ses objectifs et ses moyens, devient-elle simplement une opération militaire sans fin claire ? Après quatre mois d’une importante opération militaire de la 98e division de l’armée israélienne contre le Hamas à Gaza, le retrait s’est effectué le dimanche 7 avril de la localité de Khan Younès. Ce retrait est présenté comme une reconfiguration temporaire, avec une unique brigade restée pour maintenir un corridor isolant la ville de Gaza du Sud.
Le chef d’état-major Herzi Halevi a mis en avant l’importance du retour des otages du Hamas, soulignant que le calendrier de leur libération diffère des autres objectifs prioritaires. Il a souligné le devoir moral envers ces otages et la détermination de l’armée à les libérer, même au prix d’un combat difficile. Les négociations sont en cours, avec une implication plus directe des États-Unis pour faciliter un accord. Cependant, la pression internationale sur Israël risque de renforcer la position rigide du Hamas.
Alors que le Hamas demande un cessez-le-feu et la libération de prisonniers palestiniens en échange de la libération d’otages, Israël envisage une guerre prolongée sur plusieurs années. Les frappes ciblées visent à affaiblir les structures militaires et gouvernementales du Hamas, tout en conservant le contrôle de la durée du conflit. La situation reste tendue, avec des perspectives de négociations incertaines. Le dialogue entre les parties en conflit reste le seul espoir d’une résolution pacifique.