Des frappes militaires ont frappé Sanaa, la capitale du Yémen, le 15 mars 2025, entraînant la mort de neuf civils selon les rebelles houthistes. Ces attaques surviennent suite à l’annonce par le président américain, Donald Trump, d’une « action militaire décisive et puissante » contre les insurgés, suscitant une escalade des tensions dans la région. Tandis que les autorités houthis annoncent des pertes humaines, les États-Unis déclarent leur intention d’intensifier leurs actions contre le groupe qui menace la paix mondiale.
La situation au Yémen se complexifie de jour en jour. Ce 15 mars, des frappes ciblant Sanaa ont fait couler beaucoup d’encre. En effet, ce bombardement a causé la mort de neuf civils innocents, d’après les informations communiquées par les rebelles houthistes. Ces derniers ont qualifié cette attaque d’« agression américano-britannique » visant un quartier résidentiel au nord de la ville. Bien que la chaîne de télévision Al-Massirah, liée aux houthistes, ait rapporté cet événement tragique, le gouvernement britannique n’a pas immédiatement confirmé avoir mené des frappes dans le pays.
Le ministère de la santé houthiste a divulgué un bilan provisoire, précisant que neuf civils avaient perdu la vie dans cette agression, et neuf autres avaient été blessés, dont plusieurs grièvement. Dans le même temps, Donald Trump, président des États-Unis, a affirmé sur les réseaux sociaux que son pays allait agir avec « une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif ». Cette déclaration marque une montée des tensions dans cette zone déjà instable.
Un message fort à l’Iran
Parallèlement à ses annonces de frappes militaires, Trump a également adressé un message d’avertissement à l’Iran, exigeant que Téhéran « arrête immédiatement » son soutien aux rebelles houthistes. Cette demande s’inscrit dans un contexte où les houthistes, qui affichent leur soutien aux Palestiniens, ont annoncé un retour aux attaques contre la navigation commerciale en mer Rouge, ciblant spécifiquement les navires qu’ils accusent d’appartenir à Israël.
Trump a indiqué sans détour : « Le soutien aux terroristes houthistes doit s’arrêter immédiatement ! Ne menacez pas le peuple américain, leur président ou les routes maritimes mondiales »
. Ces propos soulignent la volonté des États-Unis de maintenir une posture ferme face à toute menace potentielle à la sécurité nationale. L’escalade des actions militaires pourrait avoir des impacts significatifs sur la région, déjà marquée par des conflits persistants.
Les houthistes dans le viseur
Leur retour à des opérations militaires sur mer pourrait aggraver la situation. En effet, les houthistes ont annoncé qu’ils allaient « reprendre l’interdiction du passage de tous les navires israéliens » dans plusieurs zones maritimes stratégiques, y compris le célèbre détroit de Bab Al-Mandab. Ce passage essentiel pour le commerce mondial pourrait devenir un nouveau foyer de tension, aggravé par l’absence d’acheminement d’aide humanitaire vers Gaza, un point de discorde majeur dans la région.
Ce conflit armé exacerbe un contexte humanitaire déjà précaire, rendant la situation des civils yéménites encore plus difficile. Les conséquences de ces frappes et la réponse des États-Unis, en collaboration avec leurs alliés, marque une phase critique dans l’histoire moderne du Yémen, un pays déjà éprouvé par des années de guerre civile.
Face à ces évènements dramatiques, la communauté internationale doit agir avec prudence et discernement, observant comment ces actions militaires influenceront les équilibres géopolitiques et la vie quotidienne des Yéménites pris en étau dans ce conflit.
Mots-clés: Yémen, Sanaa, frappes militaires, houthistes, Donald Trump, Iran, tensions internationales, crise humanitaire