Bombardement israélien à la frontière avec le Liban, le 5 août 2024, où deux personnes ont perdu la vie lors d’une attaque meurtrière sur le village libanais de Meiss El-Jabal, situé près d’Israël, selon le ministère de la santé du Liban. Le Hezbollah a annoncé la mort d’un de ses combattants, tandis qu’un groupe de secouristes proche du mouvement chiite Amal a également subi une perte. Dans un contexte tendu, des drones chargés d’explosifs ont été utilisés pour cibler des sites militaires dans le nord d’Israël. Les tensions se sont intensifiées avec l’Iran et ses alliés promettant de riposter aux attaques imputées à Israël contre des personnalités clés du Hamas et du Hezbollah.
En réaction à ces événements tragiques, des efforts diplomatiques sont en cours pour prévenir une escalade régionale. Les ministres des affaires étrangères du G7 ont exprimé leur inquiétude quant à une possible régionalisation du conflit, soulignant la nécessité d’éviter une nouvelle escalade des violences. De nombreux pays, dont la Suède, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont recommandé à leurs ressortissants de quitter le Liban face à la montée des tensions.
Les perspectives d’apaisement sont minces alors que des déclarations belliqueuses émanant de toutes les parties en présence laissent craindre une escalade militaire majeure. L’Organisation mondiale de la santé a livré du matériel médical à Beyrouth pour faire face aux besoins urgents causés par les affrontements. La communauté internationale redouble d’efforts pour prévenir une catastrophe humanitaire, appelant à une désescalade immédiate de la situation pour protéger les civils déjà durement touchés par les conflits récents. Le Proche-Orient reste une poudrière prête à exploser, et seules des actions concertées pourront éviter une catastrophe régionale.
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