lundi 16 septembre 2024
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L’imam Iquioussen a été expulsé vers le Maroc après plusieurs décisions judiciaires.

L’expulsion de l’imam marocain Hassan Iquioussen a été un casse-tête juridique pour les autorités belges. Arrêté le 30 septembre près de la ville de Mons, il a multiplié les procédures pour éviter cette mesure. Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin lui reprochant « un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination ». Finalement, le consulat général du Maroc à Liège a délivré un laissez-passer autorisant le départ du prédicateur fiché « S » vers Casablanca.

La secrétaire d’Etat belge à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor, a commenté cette décision sur Twitter en disant « Le prédicateur de haine a été renvoyé (…). Pas de place pour les extrémistes étrangers dans notre pays ». Elle a remercié les autorités françaises pour leur « bonne coopération » et le ministre Darmanin a qualifié cette expulsion « d’une grande victoire contre le séparatisme ».

Au début, la justice belge avait rejeté les termes du mandat d’arrêt européen lancé par Paris. Mais le Conseil d’Etat français avait définitivement validé l’arrêté d’expulsion le 31 août et les autorités marocaines avaient refusé de délivrer le laissez-passer qui aurait permis un éloignement vers le Maroc. Les avocats de M. Iquioussen n’ont pas obtenu gain de cause devant le Conseil du Contentieux des Etrangers, estimant que s’il devait retourner en France, le prédicateur aurait droit à un procès équitable.

Les autorités belges ont finalement pu mettre fin à ce casse-tête juridique et éloigner M. Iquioussen vers Casablanca. Une victoire contre le séparatisme et un rappel que les extrémistes étrangers n’ont pas leur place dans notre pays.

Mots-clés: Hassan Iquioussen, Maroc, Belgique, France, Gérald Darmanin, Nicole de Moor

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