Lundi 6 février, les huit accusés du meurtre de Fernando Baez Sosa ont entendu le verdict lors de la lecture au tribunal de Dolores, en Argentine. Le 18 janvier 2020, Fernando, âgé de 18 ans, avait été roué de coups sur le trottoir par un groupe d’amis âgés de 21 à 23 ans, après avoir été expulsé d’une discothèque de la station balnéaire de Villa Gesell. Les caméras de télévision et de sites d’information ont retransmis en direct le verdict.
Cinq des accusés ont été condamnés à la prison à perpétuité, les trois autres à quinze ans d’emprisonnement pour participation « secondaire ». L’homicide a été aggravé car commis avec préméditation et en réunion. Les jeunes hommes faisaient tous partie du petit club de rugby Nautico Arsenal de Zarate, leur ville d’origine.
Durant le procès, qui a commencé le 2 janvier, le procureur Gustavo Garcia a exposé que les accusés « se sont mis d’accord pour tuer et ils ont choisi de porter de multiples coups de poing et de pied, surtout à la tête ». Fernando Burlando, l’avocat de la famille de la victime, a souligné « la volonté de tuer » dans « un carnage qui a duré cinquante secondes ».
L’assassinat de Fernando Baez Sosa a suscité une vive émotion en Argentine, avec des manifestations dans plusieurs villes réclamant « justice pour Fernando ». Le procès a médusé les Argentins et s’est transformé en une sorte de spectacle, avec ses temps forts décortiqués à l’envi par les médias nationaux.
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