Lundi 6 février, plusieurs femmes députées du Rassemblement national (RN) ont été victimes d’une tentative d’intimidation. Elles ont reçu des messages vocaux d’un homme se présentant comme travaillant dans un hôpital et leur demandant de venir au plus vite à l’hôpital car un de leur enfant était hospitalisé.
Cette manœuvre visait à les faire quitter l’Assemblée nationale au moment où une demande de référendum, portée par le RN, était examinée. La présidente du RN, Marine Le Pen, a dénoncé « une manœuvre particulièrement dégueulasse » et a déclaré que le but était de les éloigner de l’hémicycle au moment opportun.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a demandé à Mme Le Pen de lui passer « une copie des messages reçus pour qu’on puisse regarder ce qu’il en est ». Fadila Khattabi (Renaissance), présidente de la commission des affaires sociales, a à son tour dénoncé des intimidations. Elle a déclaré que « c’est absolument scandaleux, on est dans une République libre, démocratique, les parlementaires que nous sommes n’avons pas de pression à avoir quant à un examen de texte. Nous ne devons pas être intimidés ».
Olivier Faure, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a condamné ces « gestes odieux » et a souligné que « la démocratie ça n’est pas ça non plus ».
Ces tentatives d’intimidation sont inacceptables et ne doivent pas être tolérées. Elles sont un danger pour la démocratie et nous devons nous assurer que ces pratiques ne se reproduisent pas.
Mots-Clés: Marine Le Pen, Yaël Braun-Pivet, Fadila Khattabi, Olivier Faure, France.