vendredi 20 septembre 2024
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La tyrannie sans fin de Sheikh Hasina aux mains des étudiants

La révolte qui agite actuellement le Bangladesh depuis près de quinze jours continue de perturber le gouvernement de la première ministre, Sheikh Hasina, malgré une courte trêve. Le samedi 27 juillet, les étudiants contestataires ont menacé de reprendre les manifestations dès lundi si leurs leaders, dont certains ont été enlevés à l’hôpital où ils étaient soignés pour leurs blessures, n’étaient pas relâchés.

La répression de cette révolte estudiantine, déclenchée dans les grandes villes du Bangladesh en réaction à l’introduction de quotas favorisant le parti au pouvoir pour les emplois dans le secteur public, a déjà causé la mort d’au moins deux cents personnes. De nombreux manifestants ainsi que des détracteurs du gouvernement ont été appréhendés.

Sous la pression, la Cour suprême a réduit de 30% à 5% la proportion d’emplois réservés dans l’administration aux descendants des combattants de la liberté. Ces quotas avantagés sont spécifiquement conçus pour les partisans de la Ligue Awami, le parti de la première ministre, fille du fondateur du Bangladesh. Cependant, cette controverse dépasse la simple question des quotas et reflète une colère plus profonde contre le régime en place.

La figure principale de cette contestation demeure Sheikh Hasina, au pouvoir depuis quinze ans et accusée d’autoritarisme et de violence politique. Malgré les progrès économiques du pays, le taux de chômage des jeunes reste élevé, exacerbant les tensions sociales.

Malgré quelques concessions et un retour partiel à la normale, les étudiants continuent de demander des réformes et la démission de la première ministre. Cette crise représente un défi majeur pour Sheikh Hasina et le maintien de son autorité fait craindre une escalade des violences politiques dans le pays.

En conclusion, la situation au Bangladesh reste tendue, et la capacité de la première ministre à gérer cette crise tout en préservant la démocratie et la stabilité du pays demeure incertaine. Les conséquences de cette révolte pourraient être profondes, avec un risque accru d’instabilité politique et d’influence islamiste.

Mots-clés: Bangladesh, Sheikh Hasina, révolte étudiante, quotas, autoritarisme, tensions politiques.

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