Le campus GWU de l’université George Washington, à Washington, a été transformé en campement lors d’une mobilisation pro-Gaza des étudiants, le 1er mai 2024. Des tentes ont été dressées sur place, accompagnées de divers panneaux énonçant les consignes pour les participants, allant de règles de propreté et de comportement à des recommandations plus tactiques, comme ne pas parler aux médias sans formation spécifique. La mobilisation a pris de l’ampleur après que la direction de l’université ait sanctionné sept étudiants, incitant le campement à réclamer l’abandon de ces mesures disciplinaires.
Les tensions étaient palpables, mais aucun incident majeur n’a été signalé, malgré la présence de voitures de police à proximité. Des barricades métalliques ont été entassées, symbolisant une victoire temporaire pour les manifestants. Certains participants, par mesure de sécurité, ont choisi de garder l’anonymat en portant des masques chirurgicaux.
La diversité des participants, dont des militants de Black Lives Matter, des membres de la communauté LGBTQ et des défenseurs des droits civiques, confère à cette mobilisation une dimension profondément intersectionnelle. Les messages de solidarité tracés au sol en différentes langues témoignent d’un soutien international à la cause pro-Palestinienne. Rawala Al Jariri, étudiante en psychologie à GWU et fille de Palestiniens exilés, partage son expérience personnelle d’oppression, soulignant l’importance de l’engagement de chacun dans la lutte pour la justice.