Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré accentue la pression sur les médias
Depuis l’arrivée du colonel Ibrahim Traoré à la tête de la junte au Burkina Faso, les médias sont soumis à une forte pression. De nombreux journalistes ont été arrêtés et les médias ont vu leur travail considérablement réduit. Les reporters qui couvrent les manifestations sont particulièrement visés.
Selon un journaliste local, « Traoré utilise les médias pour promouvoir le régime, plutôt que pour informer les citoyens ». Un autre journaliste a déclaré: « Si les journalistes continuent de faire leur travail, ils risquent d’être arrêtés ou intimidés. Cela crée un environnement dangereux pour la liberté de la presse et pour la démocratie ».
Le raidissement de la junte : « On ne construit rien sans discipline »
Le coup d’Etat au Burkina Faso a créé une situation politique très tendue dans le pays. Le colonel Traoré a été nommé à la tête de la junte en août 2021. Depuis sa prise de pouvoir, il a déclaré que le pays avait besoin de « discipline » pour se développer.
Le Premier Ministre burkinabé, Christophe Dabiré, a souligné la nécessité de « construire » le pays avec discipline. Selon lui, « on ne construit rien sans discipline ». Il a ajouté que la junte était déterminée à apporter des changements dans le pays.
Le Burkina Faso a connu de nombreuses difficultés au cours des dernières années. Le pays a été confronté à une insécurité grandissante, due notamment à l’activité de groupes terroristes. La junte estime que la discipline est nécessaire pour lutter contre cette insécurité et pour construire un avenir meilleur pour le pays.
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