Vingt-cinq départements français sont placés sous vigilance orange ce mercredi, principalement en raison de la dépression Kirk. Parmi eux, vingt départements sont sous l’alerte « pluie-inondation », s’étendant de l’ouest jusqu’aux Ardennes, comme l’a révélé Météo-France dans son bulletin de 16 heures. En outre, deux départements doivent faire face à un avertissement pour « vent », ciblant les Pyrénées, tandis que trois autres demeurent en alerte orange pour crues, notamment la Haute-Saône, la Saône-et-Loire et les Vosges.
Des quantités de pluie équivalentes à un mois de précipitations sont sur le point de s’abattre ce mercredi, des Pays de la Loire à la région parisienne en passant par les Ardennes. Dans des territoires tels que la Vendée et la Loire-Atlantique, des accumulations de pluie atteignant jusqu’à 90 mm sont attendues localement. Météo-France a fortement suggéré qu’une « hausse du niveau de vigilance » pourrait survenir si la situation se détériore. Malgré une diminution progressive des pluies, des cumuls de « 40 à 60 mm » sont anticipés pour le bassin parisien et la Champagne-Ardennaise, avec entre « 30 et 50 mm » près de la frontière belge. La préoccupation majeure réside dans le risque d’inondations, les sols étant déjà soumis à un fort taux d’humidité.
Dans la matinée de mardi, cinq départements, à savoir le Jura, l’Ain, l’Isère, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes, qui étaient encore sous vigilance orange, ont été reclassés en vigilance jaune l’après-midi. Cependant, les Alpes-Maritimes doivent rester « à surveiller » de près, en raison de leur vulnérabilité antérieure aux inondations.
Par ailleurs, les Pyrénées-Atlantique et les Hautes-Pyrénées sont sous alerte orange pour « vent », avec des rafales pouvant atteindre « 120 à 150 km/h sur les sommets et 100 à 110 km/h dans les vallées et dans les plaines ». Les pluies de cette perturbation, ayant débuté lundi soir, ont accumulé à ce jour entre 50 et 80 mm, localement pouvant atteindre « 80 à 100 mm ».
Cependant, malgré l’intensité des pluies, l’impact sur les habitants a été limité. Par exemple, dans les Bouches-du-Rhône, bien que des averses significatives aient eu lieu le matin, les pompiers n’ont pas constaté d’interventions majeures, se contentant de gérer « quelques caves inondées ». De même, à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, les pompiers n’ont signalé aucune intervention liée aux intempéries récentes. Enfin, dans l’Ain, une trentaine d’interventions ont été nécessaires pour traiter les inondations et les chutes de branches sur les voies publiques, affectant surtout le Val-de-Saône et le secteur de Côtières.
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