Une manifestation contre les mégabassines se déroulera dans le Poitou à partir du mardi 16 juillet jusqu’au dimanche, sous une haute surveillance policière, rassemblant des milliers de personnes. Les organisateurs, comprenant le collectif « Bassines non merci », le mouvement des « Soulèvements de la Terre », Attac, l’union syndicale Solidaires et la Confédération paysanne, parmi 120 structures, attendent une participation massive malgré les prévisions de plus de 3 000 policiers mobilisés et la présence de drones et hélicoptères. Ce rassemblement est une réponse aux projets de mégabassines critiqués pour leur impact sur l’environnement et les pratiques agricoles.
Le Village de l’Eau, situé à Melle, accueillera des ateliers, débats et manifestations festives. Deux manifestations sont prévues, une à Saint-Sauvant (Vienne) et l’autre au port de La Rochelle, promettant des actions de désobéissance civile pour obtenir un moratoire sur la construction des réserves. Alors que les tensions augmentent et que les autorités s’attendent à des mouvements violents, différentes voix s’élèvent pour appeler au dialogue et à la non-violence. La question des bassines divise les agriculteurs et soulève des enjeux cruciaux sur la gestion de l’eau et les pratiques agricoles.
La Confédération paysanne appelle à une sortie de l’impasse et prône le dialogue pour apaiser les tensions. Parallèlement, la Coordination rurale évoque la nécessité de protéger les agriculteurs et appelle à une contre-manifestation pacifique. Les déclarations des syndicats et des autorités montrent des positions contrastées, entre appel à la responsabilité et préparation à d’éventuels affrontements. Dans ce contexte, la mobilisation des « antibassines » suscite des inquiétudes quant à l’éventualité de troubles sociaux.