mardi 26 novembre 2024
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L’Apocalypse des flammes : Les incendies dévastateurs au Canada battent tous les records !

L’incendie de McDougall Creek à l’ouest de Kelowna, en Colombie-Britannique (Canada), le 17 août 2023, a marqué cet été de l’hémisphère Nord. Les feux se sont propagés rapidement, créant des désastres et obligeant les habitants à fuir. Les autorités ont été prises au dépourvu par l’ampleur de cette catastrophe.

Cependant, cet incendie n’est pas un cas isolé. Dans de nombreux endroits, tels que la Grèce, Hawaï, ou encore Ténérife, des incendies ravageurs ont également fait rage. La saison des incendies au Canada se distingue particulièrement par sa durée, puisque les premiers feux ont démarré dès le mois de mars. De l’ouest à l’est du pays, jusqu’au Grand Nord, les feux ont ravagé près de mille foyers encore actifs à ce jour. Les estimations indiquent que près de 14 millions d’hectares de forêts ont été détruits, soit l’équivalent de la surface de la Grèce.

Cette année, le Canada bat un triste record. En 1989, lors de l’année précédente qui détenait le record, « seulement » 7,6 millions d’hectares avaient été dévastés par les incendies. Cette situation désastreuse a été qualifiée de symbole des « temps incertains et effrayants » par Justin Trudeau, le premier ministre canadien.

Face à cette situation, la question de l’influence du changement climatique sur les départs de feu se pose une nouvelle fois. Dans une étude d’attribution publiée le 22 août par le World Weather Attribution (WWA), un groupe de scientifiques regroupant seize chercheurs venus de différents domaines et de plusieurs pays (Canada, Royaume-Uni, Pays-Bas, Etats-Unis), cette interrogation a été examinée de près. Les chercheurs se sont concentrés sur les feux qui ont sévi dans une région du Québec entre mai et juillet, en utilisant le Fire Weather Index (FWI), un indice météorologique utilisé par les autorités canadiennes.

Le FWI est calculé en prenant en compte plusieurs paramètres, tels que la température, l’humidité et la vitesse du vent à 10 mètres du sol. Les chercheurs ont utilisé deux sous-indices dérivés du FWI, le FWI7X qui mesure les sept jours les plus propices aux incendies et le cumDSR qui reflète le cumul des conditions climatiques entre janvier et juin. Cette méthode leur a permis d’analyser l’influence du climat sur les incendies.

L’étude met en évidence l’impact significatif des conditions météorologiques et climatiques sur les caractéristiques des feux de forêt, à différents niveaux temporels et spatiaux. Cependant, ils soulignent également que ces facteurs ne suffisent pas à expliquer entièrement ces phénomènes. Les incendies de forêt sont en effet des phénomènes complexes, qui sont également influencés par d’autres éléments tels que la végétation, l’occupation du sol et l’activité humaine.

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