Un mouton souffrant de fièvre catarrhale ovine a été observé dans une ferme à Roermond, aux Pays-Bas, le 22 juillet 2024. L’annonce du premier cas a été suivie de vingt-deux suspicions de cette maladie potentiellement mortelle pour les ovins, dans le département du Nord. Les éleveurs redoutent une propagation dramatique suite à la détection d’un foyer de la maladie en Belgique, près de la frontière française. Chaque suspicion entraîne une intervention vétérinaire avec des prélèvements et des analyses pour isoler et désinfecter les animaux contaminés.
Le premier cas confirmé en France a été signalé à Marpent, dans le Nord, proche de la Belgique où la maladie est présente. Des élevages dans le Nord, l’Aisne, et même en Seine-et-Marne font l’objet d’analyses suite à des suspicions de fièvre catarrhale ovine. Cette maladie transmise par des insectes, les moucherons culicoïdes, se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, et peut causer des pertes de gestation. Contrairement à la grippe aviaire, la FCO ne nécessite pas l’euthanasie des animaux.
Les élevages ovins des Hauts-de-France, qui comptent environ 100 000 têtes, sont prioritaires pour la distribution des vaccins. La région est confrontée au sérotype 3 auquel les cheptels français ne sont pas immunisés. Un autre sérotype, le 8, avait déjà causé des ravages il y a quelques années. Il est important de noter que la FCO n’est pas transmissible aux humains et que des mesures strictes sont prises pour éviter sa propagation.