Mots-clés: Seated Man, Pablo Picasso, Studio Rug, Philip Guston, Grand Palais éphémère, Paris+, FIAC, Clément Delépine, Noah Horowitz, Art Basel, Israël, Hamas, mesures de sécurité, Grand Palais, galeries, Musée Picasso, jardin des Tuileries, place Vendôme, chapelle des Petits-Augustins, Palais d’Iéna, Institut de France, start-up, marchand parisien, Georges-Philippe Vallois, limousines, conflit israélo-palestinien, guerre en Ukraine, crise immobilière en Chine, taux d’intérêt, punaises de lit, VIP.
Le Grand Palais éphémère accueille actuellement l’exposition Paris+ par Art Basel, qui remplace pour la deuxième année consécutive la Foire internationale d’art contemporain (FIAC). Cette exposition a déjà attiré plus de 40 000 visiteurs en 2022, ce qui est un grand succès pour le directeur de Paris+, Clément Delépine. Cependant, cette édition est également empreinte d’inquiétude, étant donné les temps troubles dans lesquels elle se déroule.
Noah Horowitz, directeur des quatre foires Art Basel, a d’ailleurs adressé un courriel à ses VIP pour déplorer la guerre entre Israël et le Hamas. Il a également tenu à rassurer les visiteurs en soulignant les mesures de sécurité rigoureuses mises en place par les autorités publiques et par la foire elle-même. Ainsi, pour accéder aux stands des 154 galeries présentes, le visiteur doit montrer patte blanche, passer différents détecteurs et débourser 40 euros pour le ticket d’entrée, qui peut être acheté en ligne.
Malgré le coût élevé de l’entrée, les galeries participantes préférant attirer une clientèle aisée, certaines manifestations organisées par Paris+ sont gratuites. En effet, six événements ont lieu hors les murs, tels que les débats « Conversations » au Musée Picasso ou les œuvres installées au jardin des Tuileries, sur la place Vendôme, à la chapelle des Petits-Augustins des Beaux-Arts de Paris, au Palais d’Iéna et sur le parvis de l’Institut de France.
Au-delà des considérations financières, le contexte économique incertain ajoute une certaine tension à l’exposition. Les start-up ont connu des difficultés, l’immobilier est en chute, les actions en Bourse sont fragiles. Face à cette atmosphère morose, l’art fait figure d’échappatoire pour les personnes en quête de divertissement et d’un investissement sécurisé. C’est du moins l’avis du marchand d’art parisien Georges-Philippe Vallois, qui estime que l’art est le seul moyen pour beaucoup de gens de s’évader du marasme actuel et de placer leur argent.
Malgré les nombreux conflits internationaux, tels que l’escalade sanglante entre Israël et la Palestine ou la guerre en Ukraine, et les crises économiques, comme la crise immobilière en Chine ou la hausse des taux d’intérêt, qui ont mis fin à l’argent facile, les VIP de la foire Paris+ par Art Basel semblent être insensibles à ces préoccupations. Les limousines qui se succèdent devant l’entrée de la foire en sont la preuve tangible. Ces gros collectionneurs et amateurs d’art se montrent bien plus intéressés par les œuvres exposées que par les problèmes internationaux ou économiques.
En somme, l’exposition Paris+ par Art Basel au Grand Palais éphémère est un événement majeur pour les amateurs d’art contemporain. Malgré les circonstances compliquées dans lesquelles elle se déroule, elle attire un grand nombre de visiteurs. Il reste à voir si cette édition sera à la hauteur des attentes et si elle réussira à maintenir l’intérêt des collectionneurs et du public.
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