Dans le film « Killers of the Flower Moon » réalisé par Martin Scorsese et financé par Apple, Ernest Burkhart, incarné par Leonardo DiCaprio, et Mollie Burkhart, jouée par Lily Gladstone, sont les personnages principaux. Ce long-métrage, le 27e de la carrière du réalisateur, est une véritable fresque territoriale qui dévoile une sombre histoire d’invasion et de contamination dans l’histoire américaine.
L’intrigue est basée sur une véritable enquête du journaliste David Grann, auteur du livre « La Note américaine ». Le film plonge dans les années 1920, où la tribu amérindienne des Osage est victime d’un massacre orchestré par des spoliateurs blancs. En effet, à la fin du XIXe siècle, des gisements de pétrole ont été découverts sur leur réserve naturelle dans l’Oklahoma, faisant des Osage la communauté la plus riche du monde à cette époque. Cette soudaine richesse attire de nombreux opportunistes, notamment des affairistes qui ne supportent pas de voir les indiens posséder autant de richesses.
Au fil des années, les morts violentes se multiplient du côté des Osage, poussant les autorités fédérales à intervenir. C’est ici que la police fédérale, avec à sa tête John Edgar Hoover, entre en scène. Hoover, qui en est alors à ses débuts, cherche à faire ses preuves en résolvant cette affaire qui défraye la chronique.
L’histoire se concentre également sur Ernest Burkhart, un vétéran de la Première Guerre mondiale qui débarque à Gray Horse, l’une des villes pétrolières de la région, pour rejoindre son oncle William Hale, incarné par Robert De Niro, qui est un important éleveur local. Sous couvert de philanthropie, Hale, également surnommé « King », se présente comme le protecteur des Amérindiens, mais il cache en réalité un sinistre plan visant à s’emparer de leurs héritages. Il marie ses fils et neveux à des femmes osage pour ensuite les éliminer petit à petit.
« Killers of the Flower Moon » met en lumière un aspect méconnu de l’histoire américaine et soulève des questions sur l’injustice et la discrimination envers les communautés indigènes. Cette adaptation cinématographique, fidèle à l’enquête de David Grann, est une véritable leçon d’histoire qui rappelle aussi les méfaits du colonialisme.
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