jeudi 21 novembre 2024
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Je ne veux pas tomber dans l’Hidalgo bashing, mais…Les conséquences des critiques contrits de la maire de Paris

Critiquer la gestion de la ville de Paris peut s’avérer compliqué, sans tomber dans le piège du « Hidalgo bashing ». En effet, le mouvement #saccageparis a privé une partie de la population parisienne d’exprimer leurs critiques sur des sujets tels que le prix des parkings pour scooters ou la reproduction des rats dans les rues. Chaque opinion est alors précédée d’une mise en garde, « Je ne veux pas tomber dans l’Hidalgo bashing, mais… ».

Les critiques sont alors exprimées avec une certaine retenue, « J’avoue que je ne comprends pas bien sa décision », « J’essaie de ­garder à l’esprit que les travaux ont une finalité ». Les Parisiens sont conscients que dénoncer les budgets participatifs ou le projet des Jeux Olympiques de 2024 peut être assimilé à une critique envers la maire, Anne Hidalgo.

Cependant, certains ne peuvent s’empêcher de critiquer la communication de la ville, « Je n’aime pas la com’ d’autopromo de la Ville de Paris », ou encore le temps d’attente entre les bus et les métros, « Ce n’est pas de sa faute, mais le temps d’attente entre les bus et les métros… ». De plus, il est possible de trouver des similitudes entre les difficultés des grandes villes telles que New York, Tokyo ou Londres.

Les Parisiens et les Parisiennes sont donc contraints de trouver des formes subtiles pour exprimer leurs critiques, sans être associés aux anti-Hidalgo primaires. Il est alors possible de critiquer les nouveaux pieds des arbres ou les nouveaux pots de fleur, mais il est également important de rappeler que la politique sociale est plus importante que le mobilier urbain.

Mots-Clés: Hidalgo bashing, Paris, critiques, mouvement #saccageparis, budgets participatifs, Jeux Olympiques 2024, mobilier urbain.

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