La Chine agite de façon de plus en plus insistante la menace des conséquences à l’approche des conclusions de l’enquête de l’Union européenne (UE) sur les subventions chinoises aux voitures électriques en Europe. Si des droits de douane plus élevés sont adoptés, cela pourrait impacter les marques chinoises déjà exclues du marché américain. Pékin exerce une forte pression sur l’UE, passant par des canaux indirects pour évoquer la possibilité de cibler certains secteurs spécifiques.
Le 18 mai, un compte lié à CCTV sur Weibo prévenait que la Chine avait des moyens de riposter face aux enquêtes multiples de l’UE. Une avocate chinoise souligne la dépendance de l’UE à l’égard du marché chinois pour divers produits, tels que le vin et les produits laitiers. Le marché chinois est crucial pour des industries comme l’aéronautique. Selon le Global Times, des voix chinoises appellent à relever les droits de douane sur les véhicules de gros cylindrée, ce qui pourrait affecter les marques allemandes en Chine, contrairement aux marques françaises, italiennes et espagnoles.
La Chine sait comment toucher des sujets sensibles dans les États membres. En menaçant d’enquêter sur les subventions au cognac français, Pékin montre sa volonté de contrer les mesures de protection contre les voitures chinoises en France. Cette escalade met en lumière les enjeux politico-économiques entre la Chine et l’UE, révélant un jeu d’influence complexe aux conséquences potentiellement majeures.
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