Les autorités chinoises ont suspendu la construction de nouvelles lignes de métro à Harbin et Kunming, ainsi que le chantier à Baotou. Ces décisions font partie d’une restructuration des infrastructures publique dans un contexte de ralentissement économique. Les dépenses passées dans les infrastructures, longtemps moteur de croissance du pays, suscitent désormais des inquiétudes quant à l’opacité de la dette des gouvernements locaux. En parallèle, le secteur immobilier, auparavant essentiel pour l’économie chinoise, connaît une crise prolongée avec une baisse des chantiers neufs et des prix en chute, impactant le taux de chômage des jeunes. Malgré ces défis, le Parti communiste chinois a fixé un objectif de croissance ambitieux lors de la récente session de l’Assemblée nationale populaire. Pour atteindre cet objectif, des mesures de soutien à l’immobilier sont mises en place, avec un accent sur les logements à loyer modéré.
