Dans un monde où les réseaux sociaux sont omniprésents, leur impact sur la santé mentale des individus, et notamment des sportifs de haut niveau, suscite de plus en plus de débats. Les joueuses anglaises de football, confrontées à une pression constante et à des commentaires souvent toxiques, ont décidé de prendre une position forte et courageuse : s’éloigner des plateformes numériques pour se préserver. À travers des témoignages marquants, elles partagent leur expérience et expliquent comment cette déconnexion leur permet de se recentrer sur leur bien-être et leur performance. Découvrez leurs histoires inspirantes dans cet article captivant.
Pourquoi les joueuses anglaises disent non aux réseaux sociaux pour leur santé mentale
La pression médiatique et les interactions sur les réseaux sociaux peuvent rapidement devenir une source de stress pour les athlètes de haut niveau. Les joueuses anglaises ont pris une décision radicale mais nécessaire : s’éloigner des plateformes numériques pour préserver leur santé mentale. Plusieurs d’entre elles qualifient les réseaux sociaux d’« environnement toxique », une expression utilisée notamment par Grace Clinton, joueuse de Manchester, lors d’une interview avec la BBC.
Le choix de se déconnecter ne relève pas seulement d’un désir de tranquillité, mais d’une stratégie proactive pour minimiser les effets négatifs de l’exposition constante aux commentaires et aux critiques en ligne. Les abus et la pression générés par ces plateformes peuvent affecter directement la performance et l’équilibre émotionnel des joueuses. Ce rejet volontaire des réseaux sociaux démontre leur volonté de prioriser leur bien-être psychologique afin d’être pleinement concentrées sur leur objectif collectif : briller à l’Euro.
Alessia Russo : se recentrer sur le jeu et oublier les écrans
L’attaquante Alessia Russo incarne parfaitement cette démarche. Lors de ses premiers tournois, elle se laissait happer par les réseaux sociaux, à scroller sans fin. Cependant, avant la Coupe du monde, elle a choisi de se couper complètement de cette distraction. Elle confie avoir délégué la gestion de son compte Instagram à des tiers pour pouvoir se focaliser exclusivement sur le tournoi.
Russo explique que cette décision lui a permis de se concentrer sur l’essentiel : son jeu et sa performance. Les abus qu’elle a pu constater en ligne, qualifiés de « dommageables », renforcent son choix de se tenir à l’écart des plateformes numériques pendant les compétitions. Cette approche souligne l’importance de préserver son énergie mentale pour atteindre ses objectifs. En mettant de côté les écrans, Alessia Russo réaffirme que le terrain est sa priorité, et non les opinions volatiles de l’espace numérique.
Lauren James face au cyberharcèlement : quand le sport dépasse les limites
Lauren James, joueuse de Chelsea, a également témoigné des défis posés par les réseaux sociaux. Elle révèle avoir été victime de cyberharcèlement, parfois sans lien avec ses performances sur le terrain. Elle raconte notamment des insultes reçues après des parties de jeux vidéo comme FIFA, où sa carte virtuelle aurait marqué contre des adversaires. « J’y suis habituée, je vais juste laisser tomber », confie-t-elle avec une résilience remarquable.
Malgré cette attitude stoïque, l’impact des commentaires négatifs ne peut être ignoré. Les réseaux sociaux, bien qu’ils offrent des opportunités de connexion avec les fans, peuvent devenir une arme à double tranchant. James met en lumière la nécessité de réguler l’utilisation de ces plateformes et d’instaurer des mécanismes de protection pour les athlètes. En s’exprimant ouvertement, elle contribue à sensibiliser le public aux effets délétères du cyberharcèlement, tout en montrant que, pour elle, le jeu reste au-dessus des controverses numériques.
Lucy Bronze et la déconnexion numérique : une nécessité vitale
Lucy Bronze, l’une des figures emblématiques du football féminin anglais, ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit des réseaux sociaux. Elle les décrit comme étant à la fois « formidables » et « absolument horribles ». Comme beaucoup de ses coéquipières, elle a choisi la déconnexion numérique pour préserver son équilibre mental et émotionnel.
Bronze souligne que la plupart des joueuses ont déjà expérimenté cette coupure volontaire, estimant que cela leur permet de se concentrer sur leur préparation physique et stratégique. Ce retrait des écrans est devenu une nécessité vitale pour maintenir leur niveau de performance et éviter les distractions inutiles. À travers cette démarche, Lucy Bronze illustre l’importance de définir des limites claires entre la vie sportive et l’exposition numérique. Son choix résonne comme un appel à repenser l’impact des technologies sur la vie des athlètes.
Comment les Anglaises allient préparation mentale et stratégies digitales pour briller à l’Euro
Les joueuses anglaises ne se contentent pas de se déconnecter des réseaux sociaux ; elles adoptent également des stratégies digitales réfléchies pour maximiser leur préparation mentale. Certaines d’entre elles délèguent la gestion de leurs comptes à des professionnels, tandis que d’autres mettent en place des filtres et des outils pour limiter les interactions négatives. Ces décisions ne sont pas prises à la légère : elles visent à créer un environnement où le bien-être mental est prioritaire.
En parallèle, les joueuses travaillent sur leur préparation psychologique avec des experts en mental coaching. Cette combinaison entre stratégies digitales et accompagnement mental leur permet de maintenir une concentration optimale. Cette approche holistique montre que, pour briller à l’Euro, les Anglaises ne laissent rien au hasard, en s’assurant que leur esprit soit aussi affûté que leur jeu. Leur détermination à exceller passe par une gestion stratégique de tous les aspects de leur vie, y compris leur relation avec le numérique.