Nasser Al-Khelaïfi, le 21 avril. BENOIT TESSIER / REUTERS
Nasser Al-Khelaïfi, également connu sous le nom de « NAK », a révélé lors de son interrogatoire que son implication dans la gestion quotidienne du PSG est limitée en raison de ses multiples responsabilités. Il a entre 550 et 600 employés sous ses ordres au PSG, ce qui le contraint à déléguer une grande partie de ses tâches. Le président qatari du Paris Saint-Germain (PSG) et du groupe BeIN Media a été entendu pour la première fois en tant que « victime » dans le cadre de l’affaire d’espionnage qui secoue le club depuis septembre 2022.
Lors de son audition, Nasser Al-Khelaïfi a tenté de se démarquer des scandales judiciaires entourant le PSG en renvoyant la responsabilité de certaines décisions sur ses collaborateurs. Il a notamment déploré les « sales affaires » auxquelles il est confronté, révélant des mensonges et des manigances auxquels il ne s’attendait pas. Il a minimisé son rôle dans le recrutement de certains individus et a rejeté les accusations de complicité.
Le président du PSG s’est montré particulièrement sévère envers le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, l’accusant de tentative de chantage. Il a promis de prendre des mesures pour identifier et sanctionner ceux qui auraient favorisé l’accès du lobbyiste à des événements du club. Nasser Al-Khelaïfi a également dénoncé une opération d’espionnage menée contre lui en 2018 à son domicile parisien, impliquant des enregistrements de sujets intimes. Son avocat nie toute implication de M. Benabderrahmane dans ces actes douteux.
Cette affaire continue de faire parler d’elle et soulève des questions sur la gestion et la réputation du PSG. Les révélations de Nasser Al-Khelaïfi témoignent des tensions et des enjeux complexes qui entourent le monde du football professionnel.