Le match de Ligue des nations entre la France et la Croatie, qui s’est tenu au Stade de France le 23 mars 2025, a été entaché par des comportements inappropriés de certains supporters. Sept individus ont été interpellés pour avoir réalisé des « saluts nazis » durant cette rencontre. Cependant, les gardes à vue ont été levées en raison d’éléments jugés insuffisants pour une poursuite, selon le parquet de Bobigny. Cet incident soulève une fois de plus la problématique des comportements néfastes liés au football.
Le contexte de l’affaire est particulièrement complexe. Lors de ce match, remporté par la France aux tirs au but, l’ambiance a été ternie par des gestes provocateurs de la part de certains ultras croates. En effet, durant l’hymne national, des saluts à caractère nazi ont été rapportés, ce qui a conduit le préfet de police, Laurent Nuñez, à annoncer l’interpellation de sept personnes ayant participé à ces actes. Malheureusement, bien que ces comportements soient de plus en plus surveillés, les vidéos présentées par les autorités n’ont pas permis de caractériser les infractions de manière probante, justifiant ainsi le classement sans suite de cette affaire.
Un environnement tendu autour du hooliganisme
Le comportement des ultras croates, qui ont assisté à la rencontre à Saint-Denis, est révélateur d’un problème plus large. Environ 400 supporters étaient présents, dont une majorité a affiché des attitudes jugées inacceptables. Avant le coup d’envoi, un groupe de 300 fans s’est dirigé vers le stade sous protection policière, scandant des chants patrioques, mais aussi en réalisant des saluts nazis et en allumant des fumigènes. Ce comportement soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité mises en place et sur la manière dont la Croatie lutte contre le hooliganisme.
Des conséquences récurrentes
Malgré les efforts de la Croatie pour faire face à ce phénomène, les incidents de ce type se répètent. En octobre 2023, par exemple, huit supporters croates ont été condamnés à des peines de prison pour avoir glorifié le régime pronazi en vigueur durant la Seconde Guerre mondiale, lors d’un match contre la Turquie. Ce constat met en évidence une persistance troublante de l’expression de telles idéologies dans le milieu du football, phénomène que la Fédération croate de football (HNS) ne cesse de condamner.
La réaction des instances internationales
La FIFA et l’UEFA n’ont pas tardé à réagir face à ces agissements. À plusieurs reprises, des amendes ont été infligées à la HNS en raison des comportements racistes d’une partie de ses supporters. Ces mesures visent à envoyer un message fort contre toute forme de discrimination et de provocation, mais la répétition de tels incidents soulève des inquiétudes quant à leur efficacité réelle.
Les réactions des différents acteurs du football, qu’il s’agisse des organisations nationales ou internationales, sont indispensables pour éradiquer ces comportements néfastes. Bien que la lutte contre le hooliganisme soit une priorité, elle semble encore loin d’être totalement efficace. La communauté du football doit conjuguer ses efforts pour que de tels incidents ne se reproduisent plus dans les stades.
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