Le célèbre rappeur Moha La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, a été condamné à Paris le 5 juillet 2018 pour des actes de violences conjugales, séquestrations et menaces de mort envers six de ses anciennes partenaires. Agé de 29 ans, l’artiste a écopé d’une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, assortie d’une obligation de suivi psychologique pour traiter son addiction au cannabis. Il lui est également interdit de contacter les victimes et doit les indemniser pour leur préjudice moral.
Le tribunal a maintenu Moha La Squale derrière les barreaux, soulignant un comportement récurrent et préoccupant durant cinq ans. Malgré les dénégations du rappeur, la justice a fermement condamné ses actions. Les plaignantes ont décrit un homme aux deux visages, oscillant entre gentillesse et violence extrême. L’avocate du rappeur a argumenté sur les difficultés rencontrées par son client dans un monde médiatique oppressant et a souligné l’absence de hiérarchie dans la relation avec les victimes.
Le verdict a été accueilli avec soulagement par les plaignantes et leurs avocats, témoignant de l’importance de reconnaître et de punir les violences faites aux femmes. Malgré les explications fournies par la défense, les preuves accablantes ont pesé dans la balance du jugement. Moha La Squale a présenté des excuses publiques, reconnaissant les torts causés. Cette affaire rappelle l’importance de la lutte contre les violences conjugales et réaffirme la nécessité de soutenir les victimes pour qu’elles puissent se reconstruire.
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