La chambre correctionnelle du tribunal judiciaire d’Angers a rendu son verdict dans l’affaire du « Zanzi shop », une boutique en ligne de drogue démantelée au May-sur-Evre dans le Maine-et-Loire. Le « patron » a écopé de six ans de prison ferme, tandis que les neuf « employés » ont été condamnés à des peines variant de douze mois avec sursis à cinq ans de prison ferme. Cette affaire, qui a prospéré dans la région rurale des Mauges, a généré plus de 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires en quelques mois. Les activités illicites se déroulaient principalement via la messagerie sécurisée Telegram, offrant un service de livraison à domicile de drogues telles que la cocaïne parfumée à la fraise et la MDMA au goût cola.
Le réseau profitait de livreurs rémunérés entre 20 et 25 euros par course pour assurer des livraisons rapides aux clients. Les règlements étaient effectués en cryptomonnaies, et la drogue était expédiée par colis via des services postaux pour les clients situés hors de portée. Des clients en France, en Belgique, en Italie, en Lituanie et au Mexique étaient servis. Les membres de l’équipe utilisaient des surnoms tels que « Poutine », « la Fusée » et « le Chinois », mais leurs véritables identités étaient révélées lors du procès. Certains comparaissaient en détention, tandis que d’autres étaient jugés libres. Des peines d’emprisonnement avaient été prononcées à l’encontre de certains complices lors de procédures antérieures.
Ce jugement rigoureux souligne la sévérité de la justice face aux activités illégales. L’affaire du « Zanzi shop » met en lumière les dangers associés au commerce illicite en ligne et souligne la nécessité de renforcer la lutte contre le trafic de drogue sur internet. Les peines prononcées visent à dissuader d’autres individus de se livrer à de telles pratiques préjudiciables à la société.
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