Nouvelle politique éducative de la France : des groupes de niveau dès la rentrée ?
Alors que la rentrée de septembre se profile, le débat fait rage en France autour de la question des groupes de niveau au collège. Invitée sur le plateau de BFM-TV, Nicole Belloubet, la nouvelle ministre de l’éducation nationale, s’est exprimée sur ce sujet brûlant.
Un discours nuancé
Concernant la mise en place de groupes de niveau pour les 6e et les 5e, Nicole Belloubet a adopté un discours nuancé, se démarquant ainsi de son prédécesseur. Alors que Gabriel Attal avait annoncé la fin du « collège uniforme », laissant entrevoir la possibilité pour chaque classe de prendre en charge des élèves en groupe, la ministre actuelle assure discuter avec les organisations syndicales pour décider de leur mise en œuvre.
Flexibilité et hétérogénéité
Nicole Belloubet insiste sur la nécessité de maintenir des classes hétérogènes malgré la mise en place de groupes de niveau. Elle affirme qu’il n’y aura pas de « groupe des mauvais et le groupe des bons » et évoque la flexibilité des groupes en fonction des compétences des élèves.
L’objectif serait, à certains moments, de prendre à part les élèves en difficulté dans des petits groupes pour travailler sur des compétences qu’ils n’auraient pas acquises.
Une mesure controversée
Tandis que cette mesure fait débat au sein de la communauté éducative, Nicole Belloubet demeure prudente quant à sa mise en œuvre. Elle met en garde contre tout système de tri social dans les collèges et plaide pour le maintien de classes hétérogènes.
L’actualité française est marquée par cette nouvelle orientation de la politique éducative, avec des réactions vives et polarisées au sein de la population.
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